Cette nouvelle étude, co-dirigée par  Martin Goyette, Cotitulaire de la Chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec (CRJ) et Tonino Esposito, Directeur scientifique de l’Institut universitaire jeunes en difficulté (IUJD), donne un éclairage inédit sur la scolarisation des jeunes jusqu’à l’âge de 23 ans.

Il en ressort de préoccupants constats, surtout en regard du niveau de diplomation. Pour les jeunes de la population générale, si l’atteinte de la majorité coïncide généralement avec une importante étape du parcours scolaire des jeunes, comme l’obtention du diplôme d’études secondaires (DES), la sortie de placement constitue une rupture qui vient bien souvent affecter le parcours scolaire d’un nombre significatif de jeunes ex placé·es.

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Les parcours scolaires des jeunes en chiffres

  • 39,1 % des jeunes ex placé·es quittent définitivement avant 19 ans.
  • 56,8 % des jeunes ex placé·es n’ont ni diplôme, ni qualification à l’âge de 23 ans.
  • Les jeunes ex placé·es sont 6 fois moins diplômé·es au collégial et 25 fois moins à l’université que l’ensemble des jeunes québécois·es du même âge
  • 22,8 % des jeunes ex placé·es ont leur diplôme d’études secondaires (DES) avant l’âge de 23 ans, contre 85,7 % pour l’ensemble des jeunes québécois·es du même âge.
  • 24,9 % des jeunes ex placé·es non diplômé.es vivent au moins un épisode d’itinérance avant l’âge de 19 ans, un pourcentage qui augmente à 35,0 % deux ans plus tard.
  • La réalisation d’une formation professionnelle constitue un important vecteur de stabilité (résidentielle, facteurs psychométriques, santé, etc.) pour les jeunes ex placé·es.
  • Les jeunes ex placé·es ayant complété leur DES ou une formation professionnelle ont bénéficié de facteurs de protection, tels que des placements stables et à un plus jeune âge (voir annexe).

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